Malgré les soucis que nous cause la pandémie de COVID 19, la nature a ceci de réconfortant c’est que les grands cycles vitaux se continuent de manière immuable. Après l’éclosion des premières fleurs et des premiers bourgeons, les premiers oiseaux migrateurs sont de retour.

C’est ainsi que depuis quelques jours on peut apercevoir dans le secteur de la rue Dumont d’Urville et de la rue Louis Thévenet le retour des martinets à ventre blanc. Ils nous arrivent de l’Afrique tropicale vers la mi-mars environ, donc avant leurs cousins, les martinets noirs, et ne repartiront que vers le mois de septembre, donc bien après ces derniers.

Actuellement ils construisent leurs nids pour la reproduction sous les corniches des grands immeubles en béton bordant la balme ou sous les rebords en bois des toitures des autres immeubles.

Comme leurs cousins ils décrivent de grandes boucles dans le ciel, le matin et en fin de journée, à la recherche des insectes volants pour se nourrir. Ils se distinguent facilement des martinets noirs par leur taille. Ils sont plus grands : 22 cm de longueur pour une envergure de 50 à 60 cm, et le ventre et la gorge sont entièrement blancs, les deux taches étant séparées par une bande foncée. Enfin, ils émettent un son beaucoup moins agressif que leurs cousins.

L’espèce semble en progression en milieu urbain et des comptages les années précédentes font état de 25 à 35 couples pour le 4ème arrondissement et 10 à 15 couples à Caluire-et-Cuire.

RC – Le 28/03/2021